Les enfants âgés de plus de sept ans sont admissibles à l’intervention lésionnelle et à la SCP. Toutefois, plus l’intervention est pratiquée tard, moins grande sera la croissance du cerveau et de la peau après l’opération. Il existe cependant peu de données sur les effets à long terme de la SCP et sur l’incidence de la croissance de l’enfant sur le matériel. Pendant l’intervention chirurgicale, des mesures peuvent être prises pour que l’appareillage s’adapte à la croissance de l’enfant. Les enfants et les adolescents peuvent courir un risque un peu plus élevé de complications à la suite d’une SCP parce qu’une anesthésie générale plutôt que locale est souvent utilisée pendant l’implantation du dispositif. De même, après l’intervention chirurgicale, les enfants sont plus susceptibles de jouer avec rudesse, ce qui pourrait avoir une incidence sur le dispositif.
Il n’est pas nécessaire de considérer l’intervention chirurgicale comme une solution de dernier ressort. Certes, si une personne est satisfaite de la manière dont les symptômes réagissent à un traitement moins invasif comme la toxine botulique ou les médicaments, il n’y a pas lieu d’envisager une intervention chirurgicale au cerveau. Cependant, plus particulièrement chez les enfants, une intervention précoce peut améliorer la qualité de vie de manière significative. Les avantages de l’intervention au cerveau incluent plus qu’une amélioration de la mobilité. En effet, parmi d’importants facteurs à prendre en compte, mentionnons la capacité de mieux fonctionner à l’école, tant du point de vue scolaire que social, de se faire des amis et d’être actif. Tant chez les enfants que chez les adultes, l’intervention au cerveau peut soulager la douleur de manière radicale, ce qui est souvent un aspect important de la qualité de vie d’une personne.